lundi 10 mars 2025

VA-T-ON CONNAÎTRE HARMAGUEDON ?

572                                           


Par Éric Ruiz 

Le temps est encore venu de reparler d’Harmagueddon ou de Meguiddo.


Ces deux lieux mythiques n’en forment qu’un seul dans les faits. Harmagueddon est un mot dérivé de Har-Meguiddo, en hébreux, montagne de Meguiddo.  Ces deux termes vont dans le sens « d’un rassemblement de troupes ». Ces lieux sont souvent cités pour désigner la plus grande bataille des nations de la fin des temps.  Le concept religieux de l’apogée de la grande tribulation. Une coalition impressionnante de pays partenaires et adversaires qui s’affronteront à l’image d’une troisième guerre mondiale. Cette bataille finale terminée, elle devrait laissée place au règne de Dieu.

Ce site est néanmoins un lieu géographique qui se trouve au nord d’Israël, c’est une colline qui surplombe une grande vallée : la plaine de Jezréel, un lieu de jugement.

Alors, la question que l’on doit se poser est : Est-ce vraiment le lieu d’extermination de tous ces méchants hommes qui font parties des nations et qui vont se battre pour ne laisser la victoire qu’au peuple de Dieu, aux véritables croyants, qui eux seront protégés quoi qu’il arrive, d’une telle mise à mort ? Est-ce la mise à mort des incrédules, des violents, des sans foi, des idolâtres ?

On ne peut répondre à cette question sans se référer aux différents récits bibliques qui parlent de ce lieu.

Et surtout un récit très embarrassant pour les croyants de la Bible qui se trouve dans le  deuxième livre des rois au chapitre 23 et dans le deuxième livre des Chroniques au chapitre 35.

Pourquoi ce récit est-il si embarrassant ?

Parce qu’à Meguiddo est tombé le plus prestigieux roi de Juda : Josias.

Josias, loin d’être un roi rebelle et idolâtre fut au contraire le plus grand roi de Juda par son intégrité. Une figure emblématique pour le peuple juif.

Le verset 2 du 34ème chapitre du deuxième livre des Chroniques est sans détour : « Josias fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, et il marcha dans les voies de David, son père; il ne s'en détourna ni à droite ni à gauche ».

Josias signifie L’Eternel guérit. Sa mission de guérison s’est manifestée à travers une œuvre spectaculaire de purification pour son peuple.

Le roi Josias fut roi à 8 ans. Mais dès l’âge de 20 ans, il renversa les autels des faux dieux, les statues consacrées, il brisa les idoles et leurs images en métal fondu. Arrivé à Jérusalem,  à l’âge de 26 ans il restaura le temple, et il replaça la loi et le livre de l’alliance donné à Moise à la place que Dieu l’avait décidé. Et surtout n’oublions pas qu’il restaura parfaitement la Pâque et la célébra comme elle l’était à l’origine.

 2Chroniques 35 : 18 ; « Aucune Pâque pareille à celle-là n'avait été célébrée en Israël depuis les jours de Samuel le prophète; et aucun des rois d'Israël n'avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent Josias, les sacrificateurs et les Lévites, tout Juda et Israël qui s'y trouvaient, et les habitants de Jérusalem. ».

Josias, par conséquent rétabli la vérité perdue et il eut un règne exemplaire qui dura 31 ans à Jérusalem. 31, un nombre qui me rappelle que c’est le moment où Dieu visite l’état de ses troupes, où il les passe en revue pour décider de leur sort. Et là, pourquoi Josias s’est-il retrouvé au milieu d’un combat entre Assyriens, babyloniens et Egyptiens ? (livre de Jérémie 46 :2).

Que faisait-il là comme si il y avait eu un loupé dans son parcours ? Comme si Josias avait été trompé pour qu’il écoute une mauvaise voie ?

Lisons le passage : 2 Chroniques 35 : 20 « Après tout cela, après que Josias eut réparé la maison de l'Eternel, Néco, roi d'Egypte, monta pour combattre à Carkemisch sur l'Euphrate. Josias marcha à sa rencontre; » Le roi d’Egypte Neco ne vient pas rencontrer Josias. Il vient soutenir les assyriens contre l’avancée babylonienne. C’est Josias qui vient couper la route des Egyptiens.

21 « Et Néco lui envoya des messagers pour dire: Qu'y a-t-il entre moi et toi, roi de Juda? Ce n'est pas contre toi que je viens aujourd'hui; c'est contre une maison avec laquelle je suis en guerre. Et Dieu m'a dit de me hâter. Ne t'oppose pas à Dieu, qui est avec moi, de peur qu'il ne te détruise. ». La maison dont parle Néco, c’est Babylone. Néco précise que Josias n’a pas à s’interposer car ce n’est pas son affaire. Néco est en paix avec le roi de Juda, il n’est pas en conflit avec Josias. Bien au contraire, il vient protéger Israël. Il précise d’ailleurs que Dieu lui a même demandé de se dépêcher.

23 « Mais Josias ne se détourna point de lui, et il se déguisa pour l'attaquer, sans écouter les paroles de Néco, qui venaient de la bouche de Dieu. Il s'avança pour combattre dans la vallée de Meguiddo. ».

Les paroles venaient de Dieu et Josias ne les écouta pas. Pourquoi a-t-il agit ainsi ? Pourquoi Josias s’est-il obstiné à attaquer Pharaon malgré tout ?

Le pire s’est que Josias s’est livré lui-même à la mort en agissant ainsi. La suite du texte biblique nous dit qu’il fut mortellement blessé et ramené sans vie à Jérusalem.

Alors, certains théologiens vont jusqu’à affirmer que c’était la volonté de Dieu qu’il finisse ainsi parce qu’une prophétie l’avait averti qu’il ne verrait pas les malheurs qui arriveront par la suite sur son peuple (en l’occurrence l’exil à Babylone).

Mais cette interprétation est cruelle, et  contredit la manière d’agir du Dieu de la Bible. Rappelons que Dieu a aussi dit au roi Salomon qu’à cause de son idolâtrie, il serait  sévèrement châtié mais qu’il ne verrait pas la division de son royaume de son vivant, en souvenir de son père le roi David.

Moi, ce que je crois, c’est que Josias avait pour mission de rétablir le temple. Sa mission s’arrêtait là. Et, sa mission n’était pas en péril avec la venue de Pharaon. Puisque le roi d’Egypte Néco n’avait aucune intention de s’attaquer au temple de Jérusalem.

La raison la plus probable est que Josias n’a pas écouté l’avertissement de Pharaon parce qu’il s’est donné une autre mission.

L’orgueil, la convoitise et l’idolâtrie ont gagné son cœur.

La convoitise, car Josias voulait sans doute reconquérir des territoires perdus. Idolâtre parce que qu’il se croyait plus fort que Pharaon ou que les autres rois ; qu’il surestimait ses forces ; que sa réussite et son pouvoir lui ont monté à la tête.

En un mot, Josias a succombé à la tentation.

Il a eu à ce moment-là les mêmes désirs que le roi Jéroboam qui signifie le peuple s’accroit. Il voulait régner sur un peuple plus nombreux.

Josias s’est alors retrouvé là où il n’aurait jamais du être s’il avait continué à être intègre et à obéir à Dieu.

Har-Meguiddo est donc un lieu de jugement. Mais n’ayons pas les yeux que sur ce lieu spécial au nord d’Israël, sous prétexte qu’il a toujours été le théâtre de nombreuses batailles.

Ce lieu est autant symbolique que réel. Ce point de séparation est une frontière antant géographique que spirituelle. Les limites sont celles qui séparent la sainteté de la souillure.  Cette montagne d’har-meguiddo montre surtout le rendez-vous que Dieu donne à ses adorateurs.  S’ils rentrent en conflit avec un autre peuple, c’est encore une fois des croyants qui vont s’y perdre, parce qu’ils n’auraient jamais dû y être présents. Pourquoi deviennent-ils violents ? Parce qu’ils sont devenus de faux adorateurs. Ce qui est le plus troublant, c’est que ces croyants-là ont obéi au départ à l’appel qu’ils ont reçu. Ils ont mené à bien leur mission. Ils ont répondu favorablement à leur ministère. Ils ont été zélés et parfois même adulés par un peuple nombreux. Ce sont de véritables hommes de foi.

Mais… ils ont succombé à la tentation, ils se sont donnés une autre mission. Dieu les a avertis et ils n’ont pas écouté l’avertissement. Ils se sont dits : c’est une prophétie venant d’un peuple idolâtre, comme les Egyptiens.

Leur prophétie ne vaut rien par rapport au ministère qu’ils ont reçu de Dieu et qu’ils ont manifesté à l’exemplarité. Ils n’ont de conseils à recevoir de personne. Dieu leur parle directement. Leur ministère est au-dessus de celui du simple croyant.

Mais je crois vraiment que pour Josias, les nombreuses prophéties concernant son peuple rebelle devaient à un moment le concerné aussi. Lui, le juste, qui a replacé les sacrifices d’animaux à leur place, il devait se sentir tellement au-dessus des autres. Josias s’est installé progressivement dans une attitude où il a contribué malheureusement a rassemblé son peuple pour l’exil.

Ecoutons la prophétie de Jérémie 25 :3 : « Depuis la treizième année de Josias, fils d'Amon, roi de Juda, il y a vingt-trois ans que la parole de l'Éternel m'a été adressée ; je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous n'avez pas écouté. 4 L'Éternel vous a envoyé tous ses serviteurs, les prophètes, il les a envoyés dès le matin ; et vous n'avez pas écouté, vous n'avez pas prêté l'oreille pour écouter. 5 Ils ont dit: Revenez chacun de votre mauvaise voie et de la méchanceté de vos actions, et vous resterez dans le pays que j'ai donné à vous et à vos pères, d'éternité en éternité ; 6 n'allez pas après d'autres dieux, pour les servir ». 

Cet orgueil, cet excès de vanité a touché même celui qui a rétabli la parole de Dieu. Il s’est cru en dehors des prophéties de Jérémie. Il n’a pas assez veillez sur lui-même.

 

 Alors pour en revenir à la question de départ : ce lieu de jugement est-il la bataille du bien et du mal et ne s’adresse-t-il qu’à des démons avides de sang et de gloire ? Qu’à des gens méprisables ?  

Les récits bibliques nous montrent bien des nuances.

La première nuance c’est de ne pas se croire invincible par notre foi.

C’est de savoir qu’aucun être humain n’est à l’abri de tomber. Qu’il soit païen, idolâtre, simple croyant, mais aussi qu’il soit prophète, pasteur, docteur de la loi, roi, rien ne fait de lui un intouchable. Et se dire qu’avec l’Esprit saint, on est plus à l’abri qu’avant, qu’au temps de l’ancien testament, c’est un déni. La tentation est toujours la même.

Une autre nuance, c’est que cette tentation consommée aboutit à la longue à la déportation de tout un peuple comme ce fut le cas  pour celui de Josias ; un peuple qui fut persécutés par les égyptiens puis par les babyloniens.

Ne nous leurrons pas, cette persécution visible aujourd’hui sur beaucoup de chrétiens est la volonté de Dieu. Ces chrétiens n’ont pas écoutés les prophètes qui les reprenaient dans leur égarement et ils sont persécutés. Ils crient à l’injustice, mais pour Dieu ils n’ont que ce qu’ils méritent. Ils ont à la bouche des mots violents.

 

 Et ce qui sort de la bouche de ses esprits impurs rassemblés à Harmagueddon sont encore et toujours des mots violents issus de la convoitise, de l’orgueil et de l’idolâtrie.

Apocalypse 16 : 14 « Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. 15 Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte ! 16 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. ».

Il se passera sans doute encore des combats terribles dans cette région du monde près de l’Euphrate, mais il se passera aussi des jours terribles pour ceux qui se joignent au mal croyant faire une œuvre juste.  Ils seront comme Josias, attisés par une sainte vengeance ou par une juste cause pour protéger leur bien. Mais au final Harmaguedon, c’est synonyme du combat final. C’est le dernier combat de notre existence si nous sommes dans cet état.

Comment se préserver de cet fin honteuse alors ?

Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte, c’est la voie de la sagesse. Pourquoi ? Parce que le jugement de Dieu vient comme un voleur au moment où on ne s’y attend pas. Et celui qui veille ne sera pas trouvé nu. Nu, s’est être sans sagesse, être charnel et sans protection divine, être sans la foi véritable, sans les armes du Saint-Esprit.

Alors mes frères et sœurs ne nous retrouvons pas là où nous n’aurions jamais dû être. Rassemblés au milieu dans un combat qui n’est pas le nôtre. Mais mon message ne doit pas non plus vous tétanisé par la peur ou vous décourager, parce que la tâche est trop difficile ou parce que les exemples de chute pullulent.

Avant que l’apôtre Pierre renie Jésus par 3 fois, le fils de Dieu lui dit : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. (Pour attiser la colère de Dieu) 32Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. ».

Notre foi ne doit pas défaillir. Jésus-Christ nous aidera à réussir si nous persévérons et si nous nous affermissons mutuellement.

Amen

 

 

 

dimanche 23 février 2025

100 : la division, la guerre totale et la chute complète d’un peuple se proclamant saint

 571

 

Par Éric Ruiz

 

Dans mon dernier message sur le nombre 100, je vous parlais de la multiplication de l’abondance lié à ce nombre. Augmenter 100 fois ses gains, quelle réussite ! Mais 100 n’est pas qu’un nombre montrant le bien. Comme tous nombres, il montre lui aussi le mal.


Dans l’alliance que Dieu fit avec Moïse, il est une loi qui se retrouve dans toutes situations Deutéronome 30 :15 « Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. ».

Ainsi, en l’occurrence ce nombre peut montrer la multiplication du bien comme la gravité de la division provoquée par le mal. La division s’opposant à la multiplication, elle se fait par la haine mais aussi par le nombre, par les mathématiques. Par exemple : ils ont divisé leurs gains par 100, leur ruine a été complète. Leur condition est cent fois pire qu’avant. 100 permet d’exprimer le pire du pire.

« Je connais une mauvaise personne, mais celle-ci est cent fois pire que l’autre (hundred times worst en anglais)».

Les centièmes versets des livres de la Bible vont nous éclairer encore une fois. Oui, pour ceux qui n’ont pas lu mon précédent message, Dieu m’a inspiré pour ce nombre 100, une lecture de la Bible sans que les chapitres sectionnent le livre.

Aussi, le centième verset du livre d’Osée pointe ce malheur, il montre pourquoi la condition de certains est cent fois pire que les autres. : Osée 7 :16 « Malheur à eux, parce qu'ils me fuient! Ruine sur eux, parce qu'ils me sont infidèles!...16 Ce n'est pas au Très-Haut qu'ils retournent; Ils sont comme un arc trompeur. Leurs chefs tomberont par l'épée, A cause de l'insolence de leur langue. C'est ce qui les rendra un objet de risée dans le pays d'Egypte. »

Alors s’éloigner de Dieu pousse à la violence. Bannir l’amour fait accepter la haine et la vengeance, nous le savons. Mais s’éloigner de Dieu n’est pas une caractéristique des seuls païens. S’éloigner de Dieu n’est pas si loin d’un croyant. La ruine tombe sur les infidèles. Ce qui les faits tomber : c’est l’insolence de leur langue.

Et être une risée dans le pays d'Egypte. Signifie la honte pour des soi-disant croyants lorsque leur tromperie est démasquée et qu’ils tombent.

Pa exemple : Prier pour que Dieu augmente nos gains par 100, cela montre la brèche très importante qui est faite à notre foi ;

Aujourd’hui, on rend témoignage, et on célèbre Dieu parce que quelqu’un dans l’assemblée a augmenté son salaire de 100%.

Rappelons-nous à cette occasion, le roi David, qui en faisant le recensement de ses troupes fut inspiré à le faire par satan, l’esprit du mal. Et David fut repris par son chef d’armée : Joab qui s’offusqua de l’ordre du roi, 1 Chronique 21 :3 : « O roi mon seigneur, ne sont-ils pas tous serviteurs de mon seigneur? Mais pourquoi mon seigneur demande-t-il cela? Pourquoi faire ainsi pécher Israël? » « Joab répondit: Que l'Eternel rende son peuple cent fois plus nombreux! ». 100, ce désir de richesse et de gloire de David n’était pas juste. C’est à Dieu d’augmenter la force de David et non à David à vérifier si son peuple est assez nombreux pour être fort. C’est de la convoitise et par conséquent un manque de foi. Parce que David s’était laissé séduire par la gloire.

Où est passé le jeune David, qui encore enfant a terrassé le géant Goliath avec une fronde et une seule pierre ?

Cet état d’esprit à convoiter n’a-t-il eu en fin de compte que peu de conséquences sur Israël, qu’un petit châtiment ? Le texte des chroniques au chapitre 21 et au verset 14 est affligeant : « L'Éternel envoya la peste en Israël, et il tomba soixante-dix mille hommes d'Israël. ». C’est toujours Dieu qui donne la victoire ; C’est lui le commanditaire ; c’est lui qui ordonne et aucune victoire ne devrait se faire sans qu’il soit le premier à le demander. La première grande victoire d’Israël  sur Jéricho, en terre promise, s’est faite ainsi.

Le centième verset du livre de Josué en témoigne Josué 6 :2 « L'Eternel dit à Josué: Vois, je livre entre tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats ».

Mais alors, pourquoi un tel changement d’esprit chez David devenu roi ?

Eh bien cet état d’esprit nous est expliqué par Jésus lui-même dans l’Évangile de Marc au centième verset : Marc 3 :27 « Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison ». Si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister, nous dit Jésus ensuite. L’homme fort qui vit dans la maison, il se lie lui-même avec l’esprit de conquête et de richesse.  Ces esprits mauvais pillent son cœur et l’amènent à la ruine, comme cette maison. C’est de là que l’infidélité nait dans le cœur du disciple, parce qu’il commence à rêver de richesse et de conquête. On est diamétralement à l’opposé de mon message précédent sur le nombre 100 qui montre au centième verset de la première epitre à Timothée, un peuple qui se contente et se satisfait de la nourriture et des vêtements qu’il porte.

La richesse et sa convoitise sont toujours mises en évidence. Le centième verset de l’Ecclésiaste n’est pas ambigu, il est clair. Salomon son rédacteur, immensément riche, fils de David est tombé à cause de cela, par la convoitise. Et voici ce qu’il dit dans Ecclésiaste 5 :17 au sujet de ceux qui possèdent les richesses « De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d'irritation. ».

Vous voyez, la lumière ne peut luire dans un tel cœur partagé. Il y a comme un acharnement  à décider comme il l’entend, pour celui qui persévère dans le mal.

Il n’est plus sensible aux réprimandes divines. Il est dans l’impunité la plus totale. Il se croit Dieu lui-même. « Une réprimande fait plus d'impression sur l'homme intelligent que cent coups sur l'insensé. » (Proverbes17 :10).

 L’insensé méprise la correction du Tout puissant, parce qu’il ne ressent plus les coups.

Alors, dans cette version maléfique du nombre 100, 100 symbolise le malheur et la ruine totale. Dieu montre quel peuple le fuit et ne lui appartient pas. Arrivé à ce stade, ce peuple méprise totalement le châtiment du Seigneur. Il se croit dans l’impunité la plus totale et dans une foi parfaite.  Il ordonne sans Dieu, il se confie totalement dans ses richesses.

Le centième verset du livre des Psaumes est frappant de vérité.

 Psaume 10 :2 « Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues. 3Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Eternel ».

La complétude dans le mal se manifeste clairement.  Pensant s’éloigner des infidèles, ce sont eux qui se coupent des vrais hommes de foi. Ce sont des montagnes qui ne veulent que regner sur les autres. Ils n’écoutent pas non plus quand un prophète envoyé par Dieu vient les reprendre sur leur idolâtrie.

Le centième verset du livre d’Ezéquiel, Ezéquiel 6 :1 « La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: 2Fils de l'homme, tourne ta face vers les montagnes d'Israël, Et prophétise contre elles! » .

On le sait, la prophétie n’a jamais changé leur nature. Elle ne fait que confirmer leur endurcissement.

En fait, le méchant rappelle les fautes de ses frères plutôt que de chercher à les couvrir.

Pourquoi agit-il ainsi ?

Le centième verset de l’épitre aux Romains nous dit : Romains 4 :8 « Heureux l'homme à qui le Seigneur n'impute pas son péché! ». Leur malheur est bien là. Leur péché les condamne alors que ce verset devrait leur montré la grâce de Dieu en acte dans leur vie. Ils vivent en fait sous une loi dure et intransigeante.

C’est un peuple qui est lui aussi dans un absolu. Il est aveugle, absolument aveugle. Aussi il est totalement buté et dépourvu d’intelligence. Il ne se rallie qu’avec ceux qui ont les mêmes pensées et les mêmes désirs qu’eux. Ils sont absolument convaincus de détenir la vérité et agissent avec brutalité contre tout contradicteur.

Alors, un tel peuple se place sous le jugement de Dieu. D’abord il se place sous sa coupe de colère.

Le centième verset du livre de l’Apocalypse est révélateur du mal. Apocalypse 6 :4 montre qu’ils ont un pouvoir sur la terre «  Un autre cheval sortit : il était rouge feu. (Version Semeur) Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée. ».

C’est le deuxième sceau qui est ouvert.  Et le sceau sert d’authenticité divine. C’est un sceau qui confère un pouvoir maléfique à un certain peuple de croyants.

Ce pouvoir qu’ils ont reçu est celui d’enlever la paix de la terre. Ce sont des êtres violents qui attisent la colère, le ressentiment, la haine de l’autre et bien-sûr la division.

N’oublions jamais que les guerres dans la majorité sont orchestrées en sous-main par des religieux avides eux aussi de gloire. Ils n’ont qu’une envie c’est de voir le peuple qu’ils ont élu se placer en haut de la pyramide. L’épée qu’ils brandissent et qui se voit est impressionnante parce qu’elle élimine et sépare les peuples.

Ce deuxième sceau qui est ouvert rassemble un peuple qui se dit Elu. Il les rassemble pour la guerre.

Ils ont un  Evangile. J’en ai déjà parlé maintes fois. Cet évangile est cruel. C’est un évangile qui condamne et qui ne cesse d’envoyer des âmes en enfer.

Ils brandissent eux aussi, le sacrifice de l’agneau mais dans le but de la vengeance par le sang. Christ a donné sa vie, son sang innocent a coulé alors d’autres doivent payer par leur sang : voilà leur justice. Ces autres, ce sont leurs ennemis. Et ils attendent qu’ils fassent le sacrifice de leur vie pour ramener la paix. Ils pensent sincèrement qu’ils auront la paix quand leurs ennemis périront.

Donc 100, c’est un peuple d’une cruauté totale qui brandit un évangile ou les mots : paix amour et sacrifice n’ont plus de sens, au moment où ils agissent ou parlent dans la colère.

Oui là aussi ce peuple célèbre Dieu. Mais sa célébration se fait pour les victoires acquises avec le sang de ses frères versés au combat.

Un des plus terribles exemples se trouve autour des querelles théologiques qui prirent un tour violent au XVIe et XVIIe siècle. Dans un climat de vengeance, Catholiques et protestants s’entretuèrent par centaine de milliers. Les 23 et 24 aout 1572, les catholiques français qui insistaient sur l’importance de bonnes actions s’en prirent aux protestants qui chantaient l’amour de Dieu pour l’humanité. Lors du massacre de la Saint-Barthélémy, entre 5000 et 10 000 protestants trouvèrent la mort en moins de 24 heures.  Le roi Charles IX ordonna l’arrêt immédiat des tueries, mais dépassé par l’acharnement des massacreurs, il ne put les empêcher. Quand au pape, en apprenant la nouvelle à Rome, sa joie fut telle qu’il organisa des temps de célébration et chargea un grand peintre de faire une fresque du massacre dans une salle du Vatican (aujourd’hui  cette salle est inaccessible aux visiteurs). Les historiens s’accordent à dire que plus de chrétiens moururent de la main d’autres chrétiens au cours de ses 24 heures que sous l’empire romain polythéiste tout au long de son existence.

Alors on pourrait se dire, mais ce nombre 100 c’est un nombre de malheur. C’est une terrible malédiction !

Or, il ne faut surtout pas penser ainsi pour un disciple, car la double signification de ce nombre se réalise en même temps.

100 c’est la guerre totale et la chute d’un peuple se proclamant saint ; mais c’est en même temps, l’élévation, la célébration d’un peuple élu, parfait à l’image de Christ et manifestant pleinement son esprit (à 100%).

Pourquoi faut-il que ces deux peuples évoluent en même temps ?

La raison est : pour que le peuple saint soit amené à la perfection, à l’accomplissement, il doit sortir du milieu d’une fournaise ardente, sortir d’une situation de guerre ou sa vie est en danger.

Regardez bien mes frères et sœurs et comprenez-bien ceci. Le centième verset du livre de Daniel dit la chose suivante : « Daniel 3 :30 « Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed-Nego, dans la province de Babylone ».

Après cela  signifie après cette épreuve de la fournaise ou les 3 Judaïtes ont miraculeusement survécus alors qu’ils étaient plongés dans une marmite d’huile bouillante.et après que le roi en fut bouleversé au point de croire au Dieu d’Israël. Eh bien la suite, c’est que le roi fit la réputation des Judahites. Il célébra leur victoire en donnant « l’ordre à toutes nations, tous rois et toutes langues de parler bien au sujet de ces 3 judaïtes »(verset 31).

Alors que doit faire un disciple pendant ces temps de fournaise ardente ? Comment doit-il se comporter ?

De deux manières.

La première : centième verset d’Ehésiens 5 :2 « Marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur ». La deuxième manière : En ayant dans le cœur aussi ce centième verset de 1Timothée 6 : 8 « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ».

Amen

lundi 17 février 2025

Le 100ème verset : LE PEUPLE de DIEU

 

570                                        

 

Par Éric Ruiz

 Parlons du nombre 100.


Ce nombre représente pour le commun des mortels, une multitude, ou une très grande abondance, qui aboutit à une réussite. Gagner cent fois plus signifie : augmenter de manière prodigieuse ses gains. 

Quand Jésus dit que nous recevrons au centuple ce que nous avons quitté pour lui : maison,  terre, frère et sœur, père et mère, ou enfants, il s’agit d’un nombre important qui semble dire lui aussi « une abondance de biens et de personnes proches ».

Mais le sens de ce nombre se limite-t-il qu’à cette notion de grandeur imprécise ?

Pas du tout. Je vais vous monter que ce nombre et très précis spirituellement ; d’abord parce qu’il marque en premier une plénitude.

Une plénitude décrit un état qui est complet, une totalité à qui il ne manque rien. C’est comme un vase rempli de liquide à ras bord. Aussi 100 ce n’est pas 99 ou 101, c’est pile ce nombre cent.

C’est par conséquent pour une personne humaine, quelqu’un qui serait au maximum de ses possibilités, Qui a atteint le summum dans son art ou de son activité. On est alors à 100%.

Mais j’ai reçu un autre mot pour le disciple :

La complétude.  Ce mot va plus loin que de décrire une totalité. Il amène à la perfection. La complétude, c’est un état, c’est le caractère de ce qui est complet, achevé, et parfait…et intègre aussi. Alors, celui qui trouve Christ trouve la complétude en lui.

Pour un homme de foi ou une femme de foi, ce sera une limite atteint dans sa consécration. Il ou elle sera alors entièrement immergé en Dieu. Il ou elle sera absorbé, comblé en esprit et en vérité. 100 c’est quelque chose d’absolu.

La Bible nous parle aussi de cette complétude lorsqu’Abraham âgé de 100 ans vit son fils naitre. Dieu lui avait promis ce miracle à lui et à sa femme Sara alors qu’elle était stérile jusqu’à là. Sara a même rit lorsque des anges lui prophétisèrent la naissance d’Isaac, parce qu’elle était déjà trop vieille pour enfanter.

Mais Abraham a dû attendre que sa foi soit au niveau 100 pour qu’il mesure à juste prix la promesse que Dieu lui a fait d’avoir une grande postérité.

Il faudra attendre Moïse et la construction du tabernacle pour avoir une confirmation supplémentaire de ce nombre 100. L’autel du Tabernacle, là où se faisaient les sacrifices, les offrandes pour expier ses fautes, devait avoir une longueur de 100 coudées.

N'y voit-on pas là aussi par la longueur, le temps imparti à sacrifier ses envies charnelles pour Dieu. N’y voit-on pas là aussi la plénitude de la foi qui passe obligatoirement par cette longueur de 100 coudées montrant l’abondance de sacrifices ou d’offrandes?

Mais allons plus loin encore avec ce nombre 100.

Si notre sacrifice n’est pas une louange à Dieu, alors où est cette complétude à le servir ?

Le Psaume 100 :4 dit « 4Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom! ».

La célébration, la louange est une caractéristique fondamentale du nombre 100. Abraham a célébré la naissance de son fils à ses 100 ans. On lit  que « L'enfant grandit, et fut sevré ; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré ».

Sur l’espace du parvis du Tabernacle, là aussi, le peuple se réunissait pour célébrer les fêtes comme la Pâque.

Psaume 100 :1 « Psaume de louange. Poussez vers l'Eternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre! 2Servez l'Eternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence! ».

Mais 100 n’est pas un nombre qui s’adresse à une personne en particulier mais à un peuple, à tout un peuple.

Le psaume 100 verset 3 nous dit : « …et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage. » et ce peuple n’est pas limité à une génération particulière.

Psaume 100 « 5Car l'Eternel est bon; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération ».

Alors maintenant nous savons que 100 c’est : la complétude d’un peuple que Dieu a sanctifié (mis à part), un peuple qui le loue et le célèbre, comme lui-même Dieu le fait aussi à son égard.

On pourrait s’arrêter là. Mais deux questions s’offrent à nous.  Premièrement : Quel(s) peuple(s) arrive à ce niveau de consécration et deuxièmement : De quelle façon célèbre-t-il leur Seigneur ?

C’est là que j’ai eu une pensée forte. Cette pensée me disait de compter les versets dans chaque livre de la Bible jusqu’au verset 100 en faisant abstraction des chapitres. Alors sur les 66 livres que contient la Bible, seuls 46 possèdent au moins 100 versets.

Le premier centième verset de la Bible c’est :

Genèse 4 :20 : « Ada enfanta Jabal: il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux. ».

Ce verset nous rappelle que Dieu a un peuple parmi les bergers, comme le fut Abel, premier fils d’Eve et d’Adam ou David qui, de berger devint roi d’Israël. Le centième verset de l’évangile de Luc rejoint ce verset  de la Genèse: Luc 2 :20 « Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. ».

Ce peuple de bergers n’est pas un hasard. C’est un peuple qui a les caractéristiques du bon disciple, qui mène à la complétude de sa foi ;

D’abord, Ada qui enfanta Jabal. Ada en araméen, c’est la mère méprisée, celle que l’on tient à l’écart. Ada, c’est la mère d’un peuple insignifiant, qui est souvent moqué plutôt qu’adulé.

Quant au berger, sa fonction est d’être patient et calme. Le berger veille avec bienveillance et empathie sur le troupeau. Il respecte et soigne la brebis blessée et il cherche le meilleur pâturage pour ses bêtes. Le berger n’hésite pas à faire de longues marches, sans lésiner sur la fatigue pour pourvoir aux besoins de ses bêtes.  Nous qui aimons notre prochain comme nous-mêmes, nous manifestons alors le caractère du berger.

Dieu est notre berger ; Il connait son troupeau et le rassemble des 4 coins de la terre comme un bon berger. Ce berger divin donne sa vie pour ses brebis et fait en sorte que son peuple ne manque de rien.

Comme nous dit le centième verset de Phillipiens 4 :19 « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. ».

 

100, c’est avec tout ce qu’on vient de voir : Un peuple souvent méprisé et mis à l’écart, qui célèbre son Dieu de manière intègre et parfaite parce qu’il a le caractère du bon berger.

 

Alors maintenant le fait que ce peuple soit méprisé le rend-il intègre dans sa foi pour autant ?

 

Non, il lui manque en premier un sauveur. Car au départ, ce peuple est languissant, il est sans berger ; et Dieu ayant compassion, il vient le délivrer de l’injustice ou de l’oppression en faisant des prodiges pour lui.

Le centième verset de Michée 7 :15 : « Comme au jour où tu sortis du pays d'Egypte, Je te ferai voir des prodiges. » Et le centième verset du livre du prophète Zacharie nous révèle cette délivrance : Zacharie 8 :7 « Ainsi parle l'Eternel des armées: Voici, je délivre mon peuple du pays de l'orient et du pays du soleil couchant…. 8Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu avec vérité et droiture. ». 

Le centième verset de la deuxième lettre aux Corinthiens ; 2 Cor 6:2 « Car il dit: Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. »

Alors maintenant une fois sauvé, ce peuple marche vers la perfection, vers l’intégrité ; Et il doit être parfait dans l’épreuve, dans la fournaise. Et c’est là que le centième verset de l’Evangile de Matthieu 5 :10 intervient : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! ». Ce verset est confirmé aussi par l’Evangile de Jean au centième verset : Jean 3 :24 « Car Jean n'avait pas encore été jeté en prison. ». Ici il s’agit de Jean le Baptiste qui baptisait dans le Jourdain et qui n’avait pas encore été persécuté et jeté en prison par Hérode, roi de Judée.

Ce caractère lié à la persécution est d’autant plus important que cette opposition violente est réalisée par d’autres croyants se vantant de vénéré le même Dieu. Et cette persécution commence dès que l’on ouvre la bouche pour dire la vérité. Lisons le centième verset du livre des Actes, Actes 4 :1 « Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple et les sadducéens,… (Ils s’emparèrent d’eux et les firent garder) ».

Avec Dieu qui fait des prodiges ; tout se recoupe : les versets et leurs associations en font partie ; et l’esprit de Dieu qui met sa lumière sur les centièmes versets, cela nous aide à comprendre sa sagesse infiniment variée.

Alors maintenant, pour vivre la persécution dans une paix complète,  le peuple qui agit comme un berger a besoin d’un niveau de consécration supérieur. L’abnégation, ne plus penser à soi, n’être plus attiré par les richesses de ce monde est primordial. Le centième verset de la première lettre de Pierre nous demande de ne pas nous laissé séduire par la tentation, 1 Pierre 5 :9 « Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » ;

Concrètement : contentons-nous de peu pour vivre.  C’est le sens du centième verset de la première lettre à Timothée 1 Timothée 6 : 8 « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ».

Alors pour résumer le nombre 100, Dieu montre quel peuple lui appartient. Il fait des prodiges pour délivrer et rassembler ce peuple méprisé et mis à l’écart. Une fois sauvé, cette assemblée célèbre son nom dans une foi parfaite. Leur joie est totale même en étant persécuté par leurs frères, parce qu’ils ont acquis complètement le caractère du bon berger qui donne sa vie.

Cette petite assemblée a été très bien représentée par Gédéon et les hommes qu’il a sélectionné pour combattre à ses côtés. 

Gédéon faisait partie d’une des familles les plus pauvres en Israël, quand il fut appelé par Dieu. En détruisant les idoles de son père il fut persécuté à mort. Par un prodige il échappera à une destinée fatale. Qui l’a suivi dans son projet de libérer Israël ?  Au départ, ils étaient très nombreux (trente-deux mille). A l’arrivée il n’est resté que trois groupes de 100 hommes humbles, soumis, obéissants à 100%, pour surprendre l’ennemi, les vaincre et célébrer cette extraordinaire victoire sur les Madianites.

Lisons Juges 7 :19 (version Semeur) « Peu avant minuit, Gédéon et les cent hommes de son groupe arrivèrent aux abords du camp. On venait juste de remplacer les sentinelles. Soudain, ils sonnèrent du cor et cassèrent les cruches qu’ils tenaient à la main. »

Alors oui, comme avec Gédéon, Dieu sélectionne son peuple. Ce nombre 100 concerne l’élection d’un peuple. Dieu lève le voile sur le peuple Elu. Et c’est encore une grâce aujourd’hui que d’avoir de telles révélations sur le nombre 100.

100 révèle la joie complète, la louange parfaite, la foi complète, la dévotion en entier, le peuple saint accompli, mais aussi le peuple complet dans son rassemblement (il ne manque personne, tous ceux qui devaient entrer dans le sanctuaire le sont). Un peuple qui réjouit complètement le cœur de Dieu.

Un artiste français du début du 20ème siècle a dit : « Quand on fait un pas vers Dieu, il en en fait cent vers vous ». C’est vrai, que Dieu ne cesse de nous faire des signes de sa présence. Et ceux qui ont ce désir insatiable de le connaitre et de l’aimer le savent très bien.

C’est le centième verset du Cantique des Cantiques, ce livre qui évoque l’amour entre Dieu et son peuple. C’est un sentiment réciproque fort et complet. Cantiques des Cantiques 7 :11 « Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi. ».

Amen